LA MAISON D'ESPERANCE

Des jeunes sans projet reprennent leur destin en main et sortent de la misère.

La Maison d’Espérance est une maison d’accueil pour enfants abandonnés ou orphelins située au Burundi, l’une des régions les plus pauvres du monde. Elle est née du rêve d’une femme, Léoncie Ciza, qui a voulu redonner espoir à des enfants privés d’avenir.

Petit pays aux contextes socio-politique et économique très difficiles, le Burundi compte aujourd’hui beaucoup d’orphelins et d’enfants abandonnés. La succession de conflits armés et de massacres inter-ethniques a plongé la population dans le chaos politique et le marasme économique. Aujourd’hui, de nombreux enfants sont livrés à eux-mêmes, vivant dans la rue, mendiant ou exerçant de petits boulots pour survivre.

Le projet est né de la rencontre entre Léoncie et une dizaine de ces enfants qu’elle a décidé de soustraire à leur sort. Elle voulait leur offrir un vrai foyer, leur recréer un environnement familial, leur apporter soutien et affection et surtout, les mener au bout de leur cursus scolaire afin de leur permettre d’envisager un avenir différent. ADA s’est alliée à Léoncie pour développer son projet autour de 3 axes principaux, qui définissent les objectifs du projet :
  • Recréer un cadre familial sécurisé pour des enfants des rues, abandonnés et déscolarisés ;
  • Leur offrir un encadrement affectif propice à leur croissance et à leur équilibre ;
  • Les accompagner dans leur parcours scolaire.
 

Evolution du projet :

Fin 2014, des raisons économiques ont contraint notre ONG à réduire son soutien au projet. Léoncie s’endette pour financer l’hébergement, la scolarité et les soins médicaux des treize enfants sous sa protection.

En 2015, l’instabilité politique du pays entraîne récession économique et inflation des prix. Plusieurs bailleurs de fonds annoncent également un retrait partiel ou total de leur appui au gouvernement burundais. Cette conjoncture aggrave encore la situation misérable des ménages les plus pauvres. Sans aide extérieure, Leoncie n’a d’autre choix que de placer six de ses protégés dans des familles d’accueil.

La même année, elle procède à la réfection sommaire d’une maisonnette afin d’y accueillir les sept derniers enfants. C’est un logement précaire et insalubre, une cabane sans pavement, sans cheminée et sans sanitaires.

Au mois de décembre 2016, Léoncie fait à nouveau appel au soutien de ADA. qui réunit la somme nécessaire à une rénovation en profondeur, rénovation qui commence durant le 4ème trimestre.
Outre la finalisation de la rénovation de la maison, le soutien de ADA contribuera également au financement des frais de fonctionnement, à l’achat de matériel scolaire et de vêtements ainsi qu’au paiement des mutuelles de santé et des minervals.

Encadrement scolaire
Malgré leur condition misérable, les enfants, très motivés, ont poursuivi leur scolarité.

Equilibre alimentaire
Une clôture a été édifiée autour de la maison. Il est prévu d’y accueillir des lapins et cobayes et d’y construire une chèvrerie et un poulailler.
Pour assurer l’équilibre alimentaire des enfants, il est également projeté de construire un «kitchen garden». Ce jardin potager aura pour vocation de produire des légumes en suffisance afin de varier et d’équilibrer l’alimentation des enfants.

Une lampe pour apprendre
Afin de pallier au manque d’électricité, des lampes solaires ont été fournies à la Maison d’Espérance. Elles permeYront aux enfants d’étudier ou de prolonger leurs activités une fois la nuit tombée.