AMIZERO

L’Association Solidarité pour le Progrès de la femme rwandaise « Amizero asbl » (espoir en kinyarwanda) est une organisation d’appui aux initiatives de base, de droit rwandais, créée le 20/02/1992. Elle a obtenu la personnalité juridique par l’arrêté ministériel n° 294/05 d’octobre 1992[1].   L’association s’est donnée pour mission d’améliorer les conditions de vie des femmes en situation difficile, grâce à l’initiation de petits projets générateurs de revenus, répondant aux besoins spécifiques et aux demandes des bénéficiaires. Amizero a également pour objectif de donner accès à ses membres aux mutuelles de santé, dans le but de promouvoir la santé de la mère et de l’enfant. L’association tente aussi de renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles des groupements de femmes bénéficiaires.  Objectifs du partenariat entre ADA et AMIZERO  Le partenariat entre ADA et AMIZERO renforce leurs domaines de compétences, aussi bien technique qu’institutionnel et permet de valoriser les complémentarités des deux structures. Il contribue à la dynamique du renforcement de la société civile et du tissu associatif tant au Sud qu’au Nord et ne vise pas seulement l’accomplissement en commun d’une action, d’un projet. Ce partenariat vise également à mieux identifier, planifier et gérer les activités développées en faveur des populations rwandaises. Les projets sont issus de demandes ciblées provenant du terrain et le partenaire Sud est impliqué dès la conception et le choix du projet. Il sera en charge de la gestion opérationnelle du projet, tandis qu’ADA se chargera de la gestion administrative et budgétaire et des relations avec le bailleur, en étroite collaboration avec le partenaire de terrain.   Méthodologie prévue pour renforcer le partenariat Dans le cadre du partenariat, l’ADA veille à épauler AMIZERO dans sa phase d’autonomisation, y compris en ce qui concerne la réalisation d’activités liées à son renforcement institutionnel.  Lors de chaque monitoring, une évaluation du partenariat est effectuée de manière participative. Les forces et faiblesses des partenaires sont analysées (tableau d’analyse FFOM). Une grille d’appréciation du niveau institutionnel et organisationnel est remplie, une évaluation des deux équipes est établie, ainsi qu’un diagnostic du partenariat. Par ailleurs, dans le cadre des actions coréalisées, une attention particulière est portée au renforcement des compétences en matière de vulgarisation des informations, de capitalisation des expériences et de recherche de partenariats techniques et/ou financiers.    

Portrait de Florida Mukarubuga