CENTRE SOCIO-EDUCATIF

Projet d’implantation d’une garderie et d’une école des devoirs au sein d’un centre socio-éducatif.

A Kigali, nous soutenons un projet de construction d’un centre socio-éducatif au profit d’un groupe de 400 enfants âgés de 1 an à 18 ans. Le projet vise à donner à des enfants issus de familles très vulnérables l’accès à une éducation de qualité pour leur assurer un présent plus humain et un avenir plus qualitatif.

centres

Contexte

Ces enfants sont souvent issus de familles monoparentales dont les chefs de ménage sont des mères qui travaillent de longues heures à l’extérieur et n’ont pas les moyens de nourrir leurs enfants, de s’en occuper et encore moins de suivre leur scolarité. En outre, nombre d’entre elles sont séropositives et certains de leurs enfants ont également contracté la maladie.

Au fil des ans, l’ancienne garderie avait ouvert ses portes à un nombre toujours plus important d’enfants. Jusqu’à récemment, elle accueillait 143 enfants et devait en refuser d’autres. Après quelques extensions de fortune, force fut de constater que la garderie ne pouvait plus garantir la qualité de l’encadrement et des services proposés. C’est là en effet, que les enfants prennent leur seul repas de la journée et trouvent une aide pour effectuer leurs devoirs.

Leurs parents sont souvent analphabètes et la maison familiale ne dispose pas d’électricité pour leur permettre de réaliser leurs travaux scolaires en soirée.

Afin de ne plus devoir exclure aucun enfant, Amizero a trouvé et acheté, sur fonds propres, un terrain aux dimensions suffisantes pour y faire construire un centre socio éducatif. Le bâtiment fut érigé dans le courant de l’année 2012 et le début de l’année 2013 grâce au financement de mécènes privés.

Le projet

Durant la journée, une garderie accueillera 200 enfants en âge préscolaire. Les enfants y seront nourris de manière équilibrée, soignés et encadrés par des frœbéliennes professionnelles, soucieuses de leur épanouissement personnel. Le projet pédagogique prévoit de les préparer à leur entrée à l’école primaire.

Une école des devoirs accueillera 200 enfants plus âgés, fréquentant l’école primaire ou secondaire. L’absence d’électricité à la maison, des parents analphabètes, un affaiblissement physique et un manque de concentration suite à une alimentation insuffisante entraînent, pour ces enfants, de nombreuses difficultés scolaires.

Une alimentation équilibrée et suffisante

Parallèlement aux différents projets éducatifs, le centre prévoit aussi de s’enrichir d’un potager et d’un poulailler. Outre l’aspect éducatif, puisque ce sont les enfants et les enseignants qui cultiveront le potager et soigneront les animaux, ceux-ci permettront d’offrir un repas par jour aux enfants avec un maximum d’éléments nutritifs nécessaires à leur croissance et à leur développement intellectuel.

La malnutrition a, en effet, des effets dévastateurs sur le développement psychomoteur et cognitif de l’enfant. Les carences en vitamines agissent sur la vue (vit A) sur le système immunitaire, diminuant la résistance aux maladies (diarrhées, rougeole,…) Une meilleure alimentation est la clé d’une santé plus solide, mais également celle d’un bon développement intellectuel et physique.

Mal-nourris, les enfants ne peuvent se concentrer correctement à l’école et leurs résultats scolaires en pâtissent souvent.

Activités menées en 2015-2017

  • I. Un local cuisine pour la préparation de l’ensemble des repas ;

    Dans un contexte où nombre de ces enfants sont nés de parents séropositifs et doivent donc prendre des antirétroviraux, il est indispensable, pour assurer l’efficacité des traitements, qu’ils puissent bénéficier d’une alimentation équilibrée et suffisante.

  • II. Le premier équipement des salles de classes

    Outre l’achat de pupitres et de chaises pour équiper les salles de classes, 6 ordinateurs ont été réceptionnés pour équiper le futur local informatique qui comprendra également un module d’apprentissage des langues (français et anglais).
    Au Rwanda, les langues officielles sont le kinya-rwanda, l’anglais et le français, mais les cours de langues sont assez peu poussés dans les écoles publiques et les élèves très pauvres prennent beau-coup de retard dans l’apprentissage des langues et de l’informatique.

  • III. Un potager qui a produit ses premiers légumes et prochainement un poulailler.

    Outre l’aspect éducatif, puisque ce sont les enfants et les enseignants qui cultiveront le potager et soigneront les animaux, ces ressources permettront d’offrir un repas par jour aux enfants avec un maximum d’éléments nutritifs nécessaires à leur croissance et à leur développement intellectuel.
    La malnutrition a, en effet, des conséquences dévastatrices sur le développement psychomoteur et cognitif de l’enfant. Les carences en vitamines agissent sur la vue (vitamine A) sur le système immunitaire, diminuant la résistance aux maladies (diarrhées, rougeole,…) Une meilleure alimentation est la clé d’une santé plus solide, mais également celle d’un bon développement intellectuel et physique.

  • IV. Un projet pour donner aux enfants accès à l’électricité afin de leur permettre de faire leurs devoirs le soir.

    De nombreuses familles n’ont pas les moyens d’acheter l’électricité qui permettrait aux enfants de faire leurs devoirs à la maison et aux adultes de prolonger l’exercice d’activités génératrices de revenus, une fois le soleil couché.
    Le projet « Une lampe pour apprendre » a pour objectif de fournir à ces familles, par la livraison de lampes solaires, un matériel adapté à leurs besoins et aux exigences et réalités du terrain.